Marketing sous influence
Une étude sur le marketing d’influence a été publiée par l’agence Eulerian. Il y est question des relations, effets et résultats sur le marketing d’influence. Et certains résultats sont très intéressants à découvrir pour tout marketeur ou entrepreneur.
Le site web CBNews nous relate cette étude. Etude qui vise à en savoir plus sur les résultats qu’on peut donner quant aux campagnes de marketing (incluant email, sms, publicités, etc.).
A noter que cette étude visait la période des soldes d’hiver. Une période assez spécifique donc, et très prompte à la consommation et à la ruée vers les bonnes affaires.
Cette étude est donc à prendre avec certaines pincettes marketing, mais il est toujours bon d’avoir des retours, même génériques, sur les résultats globaux qu’ont les outils marketing incontournables.
Le BAO toujours plus efficace
Si l’on pourrait croire que certaines formes de markteting agressives ou déguisées (oui, on parle complètement des influenceurs. Instagram, Youtube, Snapchat, Tiktok, etc.) seraient en tête des moyens les plus efficaces pour amener un aspect confiance déclenchant l’acte d’achat, il n’en est rien. C’est bel et bien le bon vieux bouche-à -oreille qui truste la 1ère place des moyens de convaincre quelqu’un d’acheter un produit (58%).
Amis, famille, collègues… Ces cercles rapprochés ont notre confiance, parfois aveugle, d’autres fois plus relative. Il n’en reste pas moins que, le fait que ces prescripteurs malgré eux ne soient pas intéressés par des revenus liés à la vente dudit produit, nous avons toute confiance en leur expérience client/consommateur, et nous serons plus aptes à essayer un produit.
Ce qui est du reste tout à fait logique. Mais depuis longtemps, l’expérience client, débouchant sur un bouche-à -oreille positif, avait été laissé de côté au profit d’autres solutions.
Ce qu’il en résulte est finalement dommageable pour l’entreprise : mettre de côté l’expérience client, l’UX IRL comme on dirait de nos jours, c’est laisser filer un lead qu’on avait réussi à convertir. Et donc reprendre tout à zéro. Beaucoup d’entreprises tablent sur un gros turn-over, alors que rien ne vaut la loyauté et la fidélité d’un client satisfait. Et ce ne sont pas les SAAS qui diront le contraire, pas vrai ?
Confiance & promo : les clés du succès commercial
Les autres infos intéressantes de cette étude qu’on vous recommande, sont notamment l’importance d’un code promo (44%), des avis clients, d’article de presse, pour aboutir à un achat.
On pourrait résumer tout ça en disant qu’aujourd’hui, on recherche surtout la confiance que l’on peut, ou non, accorder à une entreprise. On a tous fait l’infructueuse expérience d’acheter un article sur le net et de le recevoir en mauvais état, ou pire, de ne jamais le recevoir.
L’heure est aujourd’hui à la vision responsable, durable, écologique, éthique. Ca c’est pour les entreprises un peu sérieuses et tournées vers l’avenir. Mais en règle générale, les clients cherchent à être rassurés avant de commander un produit en ligne.
Allez voir le nombre de sites d’avis clients, ou de forums sollicités, ne serait-ce qu’en ce qui concerne les achats de billets d’avion. Il est donc important également de relativiser tout ça en disant que l’importance de la confiance que l’on porte dans l’entreprise dépendra de l’importance que l’on donne à l’achat du produit. Donc, évidemment : le prix. On est d’accord pour dire qu’acheter douze slips sur Wish pour 2 € ne nécessitera pas trop d’investigation. Toutefois, pour l’achat d’électroménager, de mobilier, de voiture, etc., là on va aller solliciter l’immensitude d’internet pour chercher à se rassurer.
La pub c’est has-been
On le voit bien avec les stratégies marketing tournées vers l’Inbound, la publicités classiques des années 90 ou 2000 est morte, ou quasiment. D’ailleurs à ce propos, l’étude cite que 79% des personnes ayant répondu à l’étude qu’ils n’étaient que peu influencés par la pub, disent aussi qu’ils en prennent trop dans la figure (48%). On constate en effet depuis plusieurs années, avec l’hégémonie des réseaux sociaux finalement, que la pub est partout, tout le temps. Ce qui donne pour résultat que tout le monde se met à adopter une mécanisme de défense vis-à -vis de la pub.
Voici notamment pourquoi on en arrive aujourd’hui à des stratégies visant à « éduquer », « informer », « cultiver » les clients. Plutôt que de les agresser directement.
Les influenceurs : une stratégie made in 2020
L’importance des influenceurs n’est pourtant pas à sous-estimer. Elle est même en croissance. Ceci-dit, on sait que dorénavant, c’est les micro voire les nano-influenceurs qui ont la côte au détriment des macro-influenceurs, devenus trop gourmands, trop chers, et avec un reach trop noyé, et avec un engagement moindre, du coup.
On peut donc aujourd’hui tout à fait adopter et conseiller une stratégie de collaboration d’influence avec un « créateur de contenu » (puisque c’est comme ça qu’on les nomme aujourd’hui, et non plus « blogueurs »‘) dans la mesure où celui-ci est pertinent avec la cible visée, le ton désiré.
Le marketing classique en chute
Un titre un peu bateau, mais quand même. Il faut comprendre qu’aujourd’hui une stratégie de marketing, ou de com en fait, basée sur les historiques canaux, ont insuffisants, voire même parfois contre-productif. L’étude qu’on cite ici aujourd’hui le confirme. Toujours dans ce contexte de soldes d’hiver, les interviewés désignent être influencés :
- par une publicité Google à hauteur de 12%
- via un SMS reçu pour 11% d’entre eux
- par une pub TV ou radio dans 9% des cas
- grâce à de l’affichage urbain pour seulement 7%
On voit donc que, même si ces campagnes sont solides et avec un impact sur le plus grand nombre, elle ne permette pas de travailler sur le coeur du problème : l’image, l’affect, la confiance, qu’un potentiel client (qu’un persona finalement) pourrait avoir en une entreprise. Tout le taf à faire est donc là -dessus : tisser un lien fort avec les clients. D’où l’intérêt d’une bonne maitrise du funnel de vente.